Une séance photo printanière mère-filles en Normandie
Une parenthèse au milieu des champs, entre les fleurs et les abeilles
Au cœur de la campagne normande, une balade printanière s’est transformée en une douce séance photo mère-filles. Sous la lumière tendre du matin, entre les champs fleuris et le bourdonnement discret des abeilles, le temps semblait suspendu. Solveig, tout sourire, s’émerveillait de cette sortie en plein air, explorant la nature avec ses petites mains curieuses. Cette séance était bien plus qu’une simple série de clichés. C’était un moment suspendu, un cocon chaleureux où les regards tendres, les rires spontanés et les caresses pleines d’amour racontaient une histoire de liens profonds. L’allaitement d’Astrid, l’amour de Solveig pour sa petite soeur, les regards émus d’Eirin vers ses filles tant chéries. Entre l’observation des fleurs, les jeux d’enfant et les gestes du quotidien, chaque instant capturé témoignait de la beauté brute de l’instant présent.
Une histoire au delà de l’image
Derrière l’objectif, il y a aussi une histoire personnelle, celle de ma rencontre d’Eirin. Eirin a d’abord était ma professeure d’espagnol lorsque j’étais collégienne. Oui, cette anecdote nous fait toujours beaucoup sourire. Elle s’est reconvertie quelques temps plus tard pour devenir photographe. Quelques années plus tard, le jour où j’ai moi-même eu l’envie de devenir photographe, j’ai décidé d’aller de nouveau à sa rencontre. Eirin est le modèle dont j’avais besoin pour croire que le choix que je faisais était le bon et prendre confiance en mon travail. C’est une personne douce, sensible, bienveillante, et généreuse. C’est de cette façon que nous sommes devenues collègues, mais elle est surtout devenue très vite une amie chère. Elle est la première maman que j’ai photographié avec sa fille, lorsque Solveig était encore toute petite, et que je faisais mes premiers pas en photographie. J’ai aussi eu l’immense joie d’apprendre sa deuxième grossesse et de photographier ses souvenirs de famille et de maternité dans le temps. Ainsi, ce moment partagé avec elle et ses filles a eu une résonance particulière : celle de la confiance, de la sororité et du lien tissé au fil du temps.
Les souvenirs sensibles d’une matinée de Mai
Photographier en pleine nature, c’est offrir un terrain de liberté et d’exploration pour des souvenirs vivants et sensibles. Dans cet espace ouvert, sans contraintes, peuvent naître parmi les souvenirs les plus spontanés. Au-delà de simples images, ce sont des souvenirs naturels, qui racontent la vérité des liens. La spontanéité permet de saisir les instants et les petits détails qui disent tout : les gestes tendres, un éclat de rire, les connexions profondes entre une mère et ses filles, l’instant d’un allaitement, un fil invisible qui relie les coeurs. Ces moments fugaces deviennent éternels, gravés dans la lumière d’un matin printanier.